Respectant les techniques constructives des bâtiments anciens, Ludovic Di Battista met un point d’honneur à proposer à ses clients des solutions naturelles pour ses travaux de rénovations.
Depuis qu’il s’est installé à Saint-Priest-la-Roche, sur les rives de la Loire, Ludovic Di Battista a choisi de se spécialiser dans la rénovation de maisons bâties suivant des techniques traditionnelles : la pierre, le pisé ou le mâchefer. Une question de goût mais également de rapport avec les clients. « Chaque bâtiment a sa propre problématique en fonction du matériau, de sa situation. Et puis le lien avec le client n’est pas le même. Nous avons des échanges intéressants sur le projet »
Très logiquement, Ludovic Di Battista s’est tourné vers l’utilisation de la chaux (aérienne ou hydraulique) pour mener à bien la plupart de ses chantiers. « La chaux est un produit ancestral en maçonnerie, dont l’usage s’était un peu perdu, mais qu’un certain nombre de professionnels remettent au goût du jour ». Pourquoi ? Tout simplement en raison de ses propriétés multiples et de la diversité des utilisations possibles.
« On peut monter un mur avec de la chaux hydraulique et on va réaliser un enduit intérieur ou extérieur avec de la chaux aérienne. On va également pouvoir faire une isolation avec un mélange de chaux aérienne et de chanvre », explique Ludovic Di Battista. « C’est un matériau qui laisse «respirer» les murs et le bâtiment ».
A côté de la rénovation du bâti (rejointement de pierres, réfection de pisé, enduit de façade,…) CD Maçonnerie met à la disposition de ses clients un savoir-faire reconnu en matière de rénovation énergétique des bâtiments. « Nous proposons en effet de l’isolation en utilisant des matériaux biosourcés ou issus du recyclage comme la fibre de bois, le chanvre, la ouate de cellulose ou encore le liège… » Des solutions respectueuses des constructions anciennes.
Zoom sur l’éco-rénovation
Qu’entend-on par l’expression éco-rénovation ? Pour Ludovic Di Battista, ardent promoteur de l’utilisation de matériaux de qualité, la réponse est complexe. « C’est, dans le cadre d’une rénovation, avoir un projet cohérent dans son ensemble. Cela peut vouloir dire utiliser des matériaux biosourcés, privilégier les circuits courts d’approvisionnement comme par exemple la scierie la plus proche pour une charpente, mais également faire une utilisation cohérente des matériaux dans leur ensemble.
A quoi sert-il par exemple d’utiliser des isolants naturels si c’est ensuite pour refermer avec du placo et poser de la peinture glycéro. Il n’est également pas utile d’utiliser une sous-face en liège pour une dalle en béton… ce serait un surcoût dont on ne tirerait pas les bénéfices ». L’éco-rénovation ne doit donc pas être la simple mise en œuvre de matériaux dits écologiques en dehors de toute approche globale du bien à restaurer.