Le point sur la marché immobilier dans la Loire.
Le resserrement du marché de l’immobilier a été brutal, mettant à l’épreuve tous les acteurs du secteur : agents, vendeurs et acheteurs. Mais Jean-Paul Reduron, président de la FNAIM Loire Sud se dit « raisonnablement optimiste pour l’avenir », certains signes tendant à laisser entrevoir une détente.
Pour bien comprendre l’ampleur du phénomène, Jean-Paul Reduron rappelle qu’entre 2021 et 2023 début 2024, le nombre de ventes immobilières a diminué de plus de 30 % au niveau national comme dans la Loire. « Un phénomène dû à la hausse des taux d’intérêt qui sont passés de 0,9 à 4,5 %, à une certaine frilosité des banques qui ont renforcé leur niveau d’exigence pour les prêts, et à l’inflation sur les prix des matériaux et de l’énergie ».
Par ailleurs les prix n’ont pas baissé dans les mêmes proportions que la chute du pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs.
Ce cocktail, explosif pour le secteur, on le retrouve bien entendu dans la Loire, Jean-Paul Reduron précisant toutefois que les prix de l’immobilier dans le département ont moins baissé qu’ailleurs car ils étaient restés très raisonnables, en particulier à Saint-Etienne.
« On peut cependant dire que la marge de négociation entre vendeurs et acquéreurs est un peu plus large ».
Le président de la FNAIM Loire Sud estime toutefois que des signes positifs incitent à croire en une reprise à moyen terme. Une baisse des taux d’intérêt semble s’être enclenchée et devrait s’accentuer début 2025. En attendant, une forme d’attentisme pourrait compliquer l’année 2024 avec des acheteurs espérant profiter de taux plus intéressants et des vendeurs souhaitant limiter la baisse des prix de vente…